C24: Mme Ghalla Bahiya souligne la reconnaissance internationale grandissante de la marocanité du Sahara
La vice-présidente de la région Dakhla-Oued Eddahab Ghalla Bahiya, a mis en avant, jeudi devant les membres du Comité des 24 (C24) de l’ONU, la reconnaissance internationale grandissante de la légitimité des droits du Maroc sur ses provinces du Sud et du plan d’autonomie comme seule et unique solution au différend régional autour du Sahara.
Invitée à s’exprimer lors du séminaire régional du C24 pour les Caraïbes, tenu à Castries à Sainte-Lucie, en tant que représentante démocratiquement élue par les populations du Sahara marocain, Mme Bahiya a affirmé que cette reconnaissance a été couronnée par le soutien très large de la part de la majorité des pays africains, arabes, européens et autres régions, ainsi que par l’inauguration de 25 consulats généraux dans les villes de Dakhla et de Laâyoune.
Elle a relevé, dans ce cadre, que le momentum en faveur du plan d’autonomie “donne en effet l’espoir à la population de la région qu’une solution politique au différend régional sur le Sahara est plus proche que jamais, pour mettre fin à une situation qui n’a que trop duré”.
L’élue du Sahara marocain a fait remarquer que la récente décision de l’Espagne d’apporter un soutien sans ambages au plan d’autonomie comme étant la base la plus sérieuse et crédible pour résoudre ce différend régional constitue une “étape historique” que l’ONU et le C24 doivent considérer pour clore ce dossier.
“Les décisions souveraines et fortes des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Roumanie et de l’Espagne, de la plupart des pays arabes et d’un grand nombre d’États africains en soutien au plan d’autonomie répondent à cette réalité sur le terrain, loin du dogmatisme idéologique encore pratiqué par une poignée de pays”, a-t-elle expliqué.
Et de souligner que tous ces développements confirment l’irréversibilité de la marocanité du Sahara et du plan d’autonomie comme seul aboutissement du processus politique des Nations Unies sur la question du Sahara marocain.
Evoquant l’émancipation des femmes dans les provinces du Sud, Mme Ghalla, qui participe à ce séminaire sur invitation de la Présidente du C24, a indiqué faire partie d’une génération de femmes marocaines qui jouent un rôle clé dans l’élaboration et l’implémentation des politiques de développement national, dans le cadre de la Haute vision de SM le Roi Mohammed VI pour l’égalité des genres comme fondement de la société moderne et démocratique.
“A l’instar des autres régions du Royaume, les femmes du Sahara marocain jouent un rôle actif, sur le même pied d’égalité avec les hommes, dans la représentation de la population sahraouie et la gestion démocratique de ses affaires à travers des Conseils régionaux et locaux élus, dans le cadre de la régionalisation avancée”, a-t-elle soutenu, notant que les élections de septembre dernier, qui ont enregistré le taux de participation le plus élevé au niveau national (66%), représentent une “étape historique” dans le contexte des réformes démocratiques ambitieuses entreprises par le Maroc.
“L’élection de jeunes femmes comme moi lors de ce scrutin reflète les grands progrès accomplis dans le renforcement de l’égalité des sexes et la promotion de la participation politique des femmes aux niveaux local, régional et national”, a-t-elle déclaré devant les membres du C24, ajoutant que ces échéances ont démontré l’attachement des Sahraouis à leur marocanité et à la dynamique démocratique vertueuse lancée par SM le Roi Mohammed VI.
Mme Bahiya a, par ailleurs, regretté qu’au moment où les femmes au Sahara marocain jouissent de leurs pleins droits humains, celles aux camps de Tindouf dans le Sud-ouest de l’Algérie continuent de subir en silence les pires formes d’abus, y compris les violences sexuelles, tandis que leurs enfants sont déplacés par force vers des pays tiers, avec la complicité active du pays hôte, l’Algérie.
S’agissant de la dynamique réformatrice en cours au Sahara marocain, elle a fait observer que le Royaume, conscient de sa responsabilité envers tous ses citoyens, a entrepris des efforts significatifs pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030 et d’assurer la résilience de ses provinces du Sud.
“La stratégie de développement du Maroc dans les provinces du Sahara est un modèle de solidarité et un véritable moteur de développement local, régional et continental. Son processus de développement est ouvert pour relever les défis et opportunités futurs”, s’est-elle réjouie, faisant savoir que près de 80% des projets socio-économiques et structurants prévus dans le cadre du nouveau modèle de développement lancé par le Souverain en 2015 ont été réalisés. Elle a notamment cité dans ce cadre Dakhla Port Atlantique qui sera la plus grande structure portuaire en eaux profondes d’Afrique.
L’intervenante a fait remarquer que l’objectif ultime est que le Sahara marocain s’inscrive pleinement dans cette dynamique de croissance dont bénéficie l’Afrique, non seulement à l’échelle continentale mais aussi au niveau international.
“Le Sahara marocain est en passe de devenir un pôle économique régional africain”, a-t-elle martelé, rappelant que la région a abrité le Forum d’investissement Maroc-États-Unis les 8 et 9 mars 2022, et a vu l’ouverture au cours du même mois de la Chambre de commerce maroco-brésilienne à Dakhla, ce qui confirme, selon Mme Bahiya, la position économique privilégiée de la région.
Concernant la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les provinces du Sud, l’élue sahraouie a précisé que les populations, à l’instar des autres régions du Royaume, jouissent des garanties stipulées en vertu de la Constitution et des instruments internationaux des droits de l’homme, ainsi que du droit à la vie, au mouvement et à la sécurité. “Plus de 4.400 ONG travaillent sur le terrain dans différents domaines”, a-t-elle dit.
Citant le dernier rapport du SG de l’ONU présenté au Conseil de sécurité en octobre 2021, l’intervenante a relevé que plusieurs délégations étrangères (diplomates, journalistes et ONG) ont effectué des visites de terrain dans les provinces du Sud du Maroc.
Par ailleurs, la vice-présidente de la région Dakhla-Oued Eddahab a alerté sur les violations continues des droits de l’homme auxquelles sont soumis notamment les femmes, les filles et les enfants dans les camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l’Algérie,.
“De nombreuses ONG de défense des droits de l’homme ont exprimé leur inquiétude face aux violations brutales des droits de l’homme contre les femmes, les filles et les enfants dans les camps de Tindouf, notamment le recours généralisé à la violence sexuelle, au viol, à la torture, à l’esclavage, à l’enrôlement d’enfants soldats et à la privation de liberté de mouvement”, a-t-elle signalé, rappelant que le Comité des droits de l’homme de l’ONU a exprimé ses inquiétudes quant aux effets de la dévolution de facto des pouvoirs par le pays hôte des camps de Tindouf au +polisario+, un groupe armé non étatique.
Soulignant que la protection des populations dans ces camps appelle une action urgente de la part de la communauté internationale, l’élue du Sahara marocain a exhorté le Comité des C24 “à ne pas ignorer les souffrances” des femmes, des filles et des enfants sahraouis et à prendre des mesures concrètes pour briser le silence imposé dans les camps de Tindouf, en violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et du droit international humanitaire.
C24/Sahara marocain: La Côte d’Ivoire réaffirme son “plein appui” au plan d’autonomie
La Côte d’Ivoire a réaffirmé, jeudi devant les membres du Comité des 24 (C24) de l’ONU, son “plein appui” au plan d’autonomie présenté en 2007 par le Maroc pour trouver une solution au différend régional autour du Sahara.
Le plan d’autonomie prend en compte les spécificités de la région du Sahara marocain, a affirmé le représentant permanent adjoint du Côte d’Ivoire à l’ONU, Gbolié Desiré Wulfran Ipo lors du séminaire régional du C24 pour les Caraïbes tenu à Castries à Sainte-Lucie.
“Cette solution de compromis est du reste conforme au droit international, à la Charte et aux résolutions pertinentes des Nations Unies, notamment celles du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU”, a-t-il souligné, relevant que le plan de large autonomie offre en outre l’opportunité aux populations du Sahara marocain de s’impliquer activement dans la vie politique et socio-économique de la région.
Le diplomate a fait observer que ces populations participent régulièrement aux différentes élections organisées dans le Royaume et choisissent librement leurs représentants tant aux niveaux national, régional que local comme c’était le cas lors des derniers scrutins organisés, le 8 septembre 2021 au Maroc, y compris au Sahara.
Se félicitant de la participation des élus du Sahara marocain issus de ces consultations démocratiques aux sessions de fond du Comité spécial (C24) ainsi qu’au présent séminaire comme ce fut le cas à la Grenade en 2018 et 2019 et à la Dominique en 2021, il a souligné que les contributions positives de ces derniers à ces rencontres permettent d’apprécier davantage les multiples dividendes de cette politique de large autonomie.
Soulignant que le règlement définitif du différend régional autour du Sahara marocain devra se faire dans le cadre approprié des Nations Unies, M. Wulfran Ipo a indiqué que son pays renouvelle son plein appui au processus politique mené sous l’égide exclusive de l’ONU en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable qui repose sur le compromis entre les parties prenantes, et ce, conformément aux prescrits des 18 résolutions du Conseil de sécurité, adoptées depuis 2007 sur la question.
Il a également salué l’engagement du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres à trouver une issue pacifique et définitive à ce différend régional de longue date, en se réjouissant à cet égard du choix de M. Staffan de Mistura comme nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général sur ce dossier après l’élan positif insufflé par son prédécesseur Horst Köhler au processus politique.
“Ma délégation encourage M. de Mistura à poursuivre ses efforts en vue de la reprise du processus des tables rondes dans la même dynamique et le même format que les deux précédentes rencontres tenues en Suisse, avec la participation de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du +polisario+”, a ajouté le diplomate ivoirien.
Evoquant la dynamique réformatrice dans les provinces du Sud, M. Wulfran Ipo s’est félicité des efforts considérables consentis par le Maroc en vue d’assurer le bien-être des populations du Sahara, à travers notamment le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé en 2015.
“Cet important programme doté d’un financement conséquent contribue à relever le niveau de vie des habitants et à améliorer l’Indice de développement humain au Sahara marocain”, a-t-il soutenu, mettant en avant les mesures prises en faveur de cette région dans le cadre de la riposte du Royaume contre la pandémie de la Covid-19, notamment les campagnes de vaccination qui ont permis un large accès de la population locales aux vaccins.
Il a, en outre, mis en exergue le renforcement du rôle des Commissions régionales des droits de l’homme à Laâyoune et Dakhla et la coopération exemplaire avec le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme, notant que de telles initiatives méritent d’être saluées.
Le diplomate ivoirien a fait observer, par ailleurs, que la poursuite du processus politique de règlement de la question du Sahara est tributaire du maintien de la paix et de la stabilité dans la région, relevant que son pays en appelle-t-il au respect des Accords militaires et à une franche coopération avec la MINURSO.
Il a, de même, exhorté tous les quatre participants aux deux premières tables rondes à rester engagés en faisant preuve de réalisme et d’esprit de compromis, tout au long de la durée du processus afin de parvenir à un règlement pacifique du différend régional sur le Sahara, conformément aux dispositions pertinentes de la résolution 2602 du Conseil de sécurité.
C24/Sahara: La Papouasie-Nouvelle-Guinée souligne le soutien international grandissant au plan d’autonomie
La Papouasie-Nouvelle-Guinée s’est félicitée, jeudi, du soutien international croissant en faveur du plan d’autonomie présenté par le Maroc pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain.
“Il est en effet agréable de noter le soutien international croissant à cette proposition de compromis crédible et nous sommes encouragés par un tel soutien qui aidera toutes les parties prenantes concernées dans ce différend à trouver une solution durable et pacifique” à ce conflit régional, a souligné Représentant permanent adjoint de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Fred Serufa, lors du séminaire régional du Comité des 24 (C24) pour les Caraïbes qui se tient à Castries à Sainte-Lucie.
Pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, un dialogue inclusif à tous les niveaux pour toutes les parties prenantes est un “outil important” pour favoriser une compréhension mutuelle et jeter des ponts vers un règlement politique de cette question importante au profit de toutes les parties concernées, a-t-il indiqué.
Cette solution, a-t-il insisté, doit être basée sur des réalités pratiques, un esprit de bonne foi et le compromis tel que stipulé par le plan d’autonomie “louable” présenté par le Maroc et conformément à la Charte des Nations Unies, aux 18 résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007 ainsi qu’aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le diplomate a, en outre, exprimé le “plein soutien” de son pays au processus politique mené sous l’égide du SG de l’ONU visant à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, négociée et durable, tout en appelant à encourager davantage le momentum important actuel.
Dans ce contexte, il a salué la nomination de M. Staffan de Mistura en tant qu’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, ainsi que son approche “proactive” illustrée par sa première tournée dans la région en janvier dernier.
En droite ligne de cet esprit constructif, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a dit encourager et soutenir ses efforts pour reprendre le processus des tables-rondes et capitaliser sur le “bon travail” de son prédécesseur impliquant les principales parties prenantes: le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le +polisario+ sous le format de réunion existant et en conformité avec la résolution 2602 du Conseil de sécurité.
Se félicitant du “succès” des deux précédentes éditions des tables-rondes tenues entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le +polisario+, le diplomate a mis en avant l’accord entre ces parties pour la tenue d’un troisième round de dialogue sous ce même format.
“Nous encourageons cet élan positif pour trouver une solution politique durable acceptable pour toutes les parties concernées”, a-t-il encore indiqué, saluant par la même les efforts de paix, de stabilité et de sécurité dans la région, notamment le plein respect par le Maroc du cessez-le-feu. Il a, dans ce cadre, appelé les autres parties à suivre l’exemple du Royaume.
Serufa a, par ailleurs, mis en avant les efforts continus du Maroc en faveur du développement durable dans les provinces du Sud à travers notamment des investissements socio-économiques et infrastructurels substantiels, qui transforment la vie des populations locales.
Le diplomate a également salué les actions entreprises par le Royaume pour améliorer la participation politique au Sahara marocain, comme en témoignent les dernières élections démocratiques, libres et transparentes qui ont connu un taux de participation “impressionnant”, ajoutant que des élus issus démocratiquement de ces scrutins prennent part aux séminaires régionaux du C24. Ils ont également participé aux deux précédentes tables-rondes qui ont eu lieu à Genève.
Le Représentant permanent de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a, en outre, mis en exergue le climat de respect des droits de l’homme dans les provinces du Sud et les efforts du Maroc pour relever les défis posés par la pandémie de Covid-19, notamment à travers des campagnes de sensibilisation et de vaccination en faveur des populations locales.
Il a, de même, salué la dynamique d’ouverture de consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla.
Le diplomate a, par ailleurs, souligné l’urgence de s’attaquer à la situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf dans le sud-ouest de l’Algérie, dénonçant des “violations” des droits fondamentaux, en particulier ceux des femmes et des enfants. Ces violations ne cessent d’être pointées du doigt par la communauté internationale, a-t-il dit.
Serufa a appelé à l’enregistrement et au recensement des populations dans ces camps conformément au mandat du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au droit international humanitaire, à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2602, ainsi qu’aux recommandations du Secrétaire général des Nations Unies.
C24/Sahara: Sainte-Lucie réaffirme son soutien au plan d’autonomie, salue les efforts “crédibles et sérieux” du Maroc
Sainte-Lucie a réaffirmé, jeudi devant les membres du Comité des 24 (C24) de l’ONU, son soutien au plan d’autonomie au Sahara, tout en saluant les efforts “sérieux et crédibles” déployés par le Maroc en vue de faire avancer le processus onusien pour clore ce différend régional.
S’exprimant lors du séminaire régional du C24 pour les Caraïbes qui se tient dans la capitale Castries, le Secrétaire permanent du ministère des Affaires étrangères de Sainte-Lucie, Guillaume Simon a également mis en avant la participation d’élus issus du Sahara marocain à ce conclave.
Par la même occasion, il a réaffirmé le soutien de longue date de son pays au travail du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura visant à relancer le processus des Nations Unies en vue de parvenir à une solution consensuelle à ce conflit artificiel.
Le responsable saint-lucien s’est félicité de la première tournée que M. de Mistura a effectuée récemment au Maroc, en Algérie et en Mauritanie dans le cadre d’un effort concerté visant la reprise du dialogue politique.
Simon a, en outre, mis en exergue l’engagement du Maroc en faveur de la reprise du processus politique en droite ligne de la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU, tout en exprimant son soutien au processus “réussi” des tables-rondes. il a, à ce propos, émis le souhait de voir se tenir une prochaine édition de ce processus.
Sainte-Lucie a salué également l’engagement de toutes les parties prenantes dans les efforts visant à parvenir à une solution politique juste, réaliste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain.
C24: La Sierra Leone réaffirme son soutien au plan d’autonomie au Sahara marocain
La Sierra Leone a réitéré jeudi devant les membres du Comité des 24 (C24) des Nations-Unies son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour résoudre la question du Sahara.
“Ma délégation soutient l’initiative marocaine d’autonomie qui est conforme aux dispositions du droit international, en particulier la dévolution de l’autorité à la population locale”, a indiqué l’ambassadeur, représentant permanent de la Sierra Leone à l’ONU, Al Haji Fanday, lors du séminaire régional du C24 pour les Caraïbes, tenu à Castries à Sainte-Lucie.
Le diplomate sierra léonais a rappelé que “le Conseil de sécurité, dans toutes ses résolutions successives depuis 2007, y compris la résolution 2602, a salué les efforts sérieux et crédibles du Maroc pour faire avancer le processus vers une résolution” de ce conflit artificiel.
Il a salué le soutien du SG de l’ONU au processus politique mené dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007 et visant à parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional autour du Sahara marocain.
Tout en soutenant les efforts onusiens en faveur de la reprise du processus des négociations visant à aboutir à une solution durable à ce dossier, le diplomate a émis le souhait de voir ce processus capitaliser sur le progrès réalisé par l’ancien envoyé personnel conformément à la résolution 2602 du Conseil de sécurité.
Il a, à ce propos, salué la nomination de M. Staffan de Mistura en tant qu’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, ainsi que la première tournée qu’il a effectuée dans la région en janvier dernier, soulignant que son pays estime que le momentum réalisé dans le cadre des tables-rondes avec la participation du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le +polisario+ doit être maintenu dans ce même format et conformément à la résolution 2602 du Conseil de sécurité.
Il a, en outre, mis en exergue l’action du Maroc en matière de droits de l’homme, telle que notée dans les différentes résolutions du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2602, mettant clairement en avant le rôle du Conseil national des droits de l’homme et ses commissions dans les villes de Laâyoune et Dakhla, ainsi que sa coopération avec le Haut Commissariat aux droits de l’homme (HCDH), tout en se félicitant des efforts du Maroc en faveur du développement socio-économique et infrastructurel de la région.
L’ambassadeur de la Sierra Leone a de même relevé les efforts et les réalisations du Maroc en matière de lutte contre la pandémie de Covid-19 au Sahara, notamment la campagne de vaccination qui a permis un accès gratuit aux vaccins contre le Covid-19.
La Sierra Leone a saisi cette occasion pour saluer le respect par le Maroc du cessez-le-feu au Sahara, tout en appelant les autres parties à se conformer au cessez-le-feu dans l’intérêt de la paix et de la stabilité dans toute la région.
Le représentant du Sierra Leone a, par ailleurs, déploré la situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf dans le sud-ouest de l’Algérie.
Il a insisté, à ce propos, sur la nécessité de s’attaquer à la situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, en appelant à l’enregistrement et au recensement des populations en conformité avec avec le mandat du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au droit international humanitaire, à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2602.
Le diplomate a enfin appelé la communauté internationale à continuer à soutenir les efforts consentis par toutes les parties prenantes pour parvenir à une solution viable et pragmatique à ce conflit régional autour du Sahara marocain.
C24: Pour la Gambie, le plan d’autonomie est une “solution de compromis viable” pour résoudre la question du Sahara
La Gambie a exhorté jeudi la communauté internationale à considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme une “solution de compromis viable” pour résoudre le différend autour du Sahara marocain.
“La Gambie soutient le plan d’autonomie présenté par le Maroc et demande instamment qu’il soit considéré comme une solution de compromis viable, car cette initiative témoigne d’une forte volonté de résoudre ce différend régional et est conforme au droit international”, a indiqué le représentant permanent de ce pays auprès de l’ONU Lang Yabou, aux membres du Comité des 24 (C24) des Nations Unies lors du séminaire régional du C24 pour les Caraïbes qui se tient à Castries à Sainte-Lucie.
“Le gouvernement de la Gambie reconnaît le principe de souveraineté comme une norme internationale fondamentale qui ne peut être négligée dans le traitement de ce différend”, a souligné le diplomate gambien, expliquant qu’en “reconnaissance de ce fait, la Gambie a ouvert, en janvier 2020, un Consulat général à Dakhla et continue de réaffirmer son plein soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc sur tous ses territoires, y compris le Sahara marocain.”
Il a ajouté que son pays est encouragé par la tenue d’élections générales libres et équitables au Maroc le 8 septembre 2021, notant que ce scrutin a abouti “à l’élection de représentants du Sahara marocain par les populations pour les représenter.”
“Cela s’ajoute aux grandes avancées enregistrées par le Royaume du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme, qui ont été saluées par les résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2602”, a-t-il rappelé.
La Gambie a également salué le respect par le Maroc du cessez-le-feu au Sahara marocain et a appelé toutes les parties prenantes à faire de même, ainsi qu’à assurer le respect et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Le représentant gambien a poursuivi que son gouvernement “note avec satisfaction” les grands efforts déployés par le Maroc en faveur du développement de la région, ce qui, estime-t-il, “est une raison suffisante pour accélérer le dialogue et favoriser la paix dans la région.”
Le diplomate a aussi tenu à mettre en avant les efforts déployés par le Maroc, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, pour assurer une vaccination plus large de la population du Sahara.
“Toutes ces actions démontrent clairement l’engagement de longue date du Maroc pour le développement socio-économique de la région du Sahara”, a-t-il constaté.
De même, la Gambie a réitéré son soutien total au processus politique en cours, sous les auspices du Secrétaire général des Nations Unies, visant à “trouver une solution politique basée sur le réalisme, le compromis et la durabilité”.
“À cet égard, ma délégation se félicite de la nomination de M. Staffan De Mistura en tant que nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara et salue ses efforts pour relancer le processus de table ronde avec toutes les parties prenantes”, a-t-il dit.
La Gambie soutient également la demande du Conseil de sécurité pour que les quatre parties concernées restent engagées de manière constructive tout au long du processus politique afin d’aboutir à une issue crédible.
“Nous sommes d’avis qu’il incombe à toutes les parties prenantes de parvenir à une résolution satisfaisante à ce différend régional, en gardant à l’esprit que la stabilité et la sécurité de la région du Sahel relèvent d’une responsabilité collective”, a souligné l’ambassadeur gambien.